Nouvelle-Zélande, nouvelle vue

Devonport, Auckland, 12 janvier

Un volcan dans le dos, caressé par un vent chaud. Entre nous, la mer. Cette fois ce n’est pas un lac. C’est plus bruyant.

D’habitude le bruit des vagues me plonge dans une agréable somnolence, me tire doucement vers le sommeil. Pas aujourd’hui, pas ici. Leurs bruits a plus à voir avec un roulement de tambour, un rythme effréné, comme si c’était finalement le volcan qui vitupérait.

Devonport, ville bourgeoise qui fait face à Auckland, en équilibre sur une pointe. Élégance et raffinement. Calme champêtre et architecture anglaise. Une danseuse victorienne sur ses pointe. Le ciel est bleu, ça sent l’été et les larges chapeaux. C’est beau. C’est toujours beaux chez les riches.

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Un après-midi à Devonport, c’est chic.

Retour à Auckland, au point d’arrivée. c’est toujours étrange de revenir dans une ville découverte quelques semaines auparavant, après s’être imprégnée du pays. Impression de l’avoir juste effleurée mais de déjà la connaitre. Certaines de ses expressions sont familières, et un autre visage est à explorer. On y plante un regard nouveau mais déjà habité. Comme si ma vision s’était outillée de cette dualité, de ces forts contrastes qui fondent la Nouvelle-Zélande. Une nouvelle vue.

Le port, son air gras-sucré et ensoleillé. Le vent, toujours ici mais plus chaud, plus enveloppant – à moins que ce soit mon corps qui se soit habitué au climat, devenu moins frileux, au sens propre et figuré. La découverte de Ponsonby, ses rues larges bordées de bâtisses en bois, pubs cachés dans des jardins, aux airs coloniaux. Une ville boisée, on s’y sent bien. Une sorte de far-west apprivoisé. Des bars aux airs de saloons.

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Vieux et contemporain, poussière et design précis. Aplats de couleur et amour de la lumière, autant industrielle que naturelle.

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A Auckland, l’early bird  est l’heure joyeuse, et s’applique exclusivement sur le champagne. Avant, on se prélasse dans le Albert Park, et on y lit des vers oubliés, puis trouvés :

« Oh Lion you’re my king, gon’ take take back that ring
Oh Lion won’t you come back to bed, you can […] my throat
and cut me down with your lies. Feast on my heart,
won’t you feast on my heart
and leave my soul out to dry.
Oh Lion ! you are  my king in your jungle
we can swing, you can have back the ring. »

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Auteur : Caroline Boudehen

Journalist, writer & reporter (Asia)

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